Renseignez-vous sur l’arthrite : causes, symptômes, traitements et comment gérer la condition pour une meilleure qualité de vie. Obtenez les dernières informations ici!
1) Définition
Arthron : Articulation et itis : inflammation
L’arthrite peut être aiguë ou chronique. C’est une inflammation dans l’articulation de la membrane synoviale qui secrète anormalement de la synovie.
L’inflammation est une réaction naturelle du corps à un tissu irrité ou infecté. Durant une poussée arthritique, l’articulation peut augmenter de volume, devenir chaude, douloureuse, rouge, et souvent accompagnée d’une raideur qui empêche une mobilité parfaite.
Il y a atteinte successive de la synoviale puis du cartilage et au final de l’os, le manque de mouvements de l’articulation entraîne une atrophie des muscles qui entourent.
Dans certains cas, l’arthrite peut aboutir à une raideur ou à une déformation définitive.
A répétition, le processus inflammatoire et ses réactions, quelle que soit sa localisation est lourd de conséquences : destructions des tissus, des cartilages, des parois, des cellules…
Les complications de l’arthrite sont parfois pesantes pour le quotidien du malade. Cette dégradation des articulations et la perte graduelle du contrôle sont des conséquences communes à l’arthrite et à l’arthrose.
Quand cette inflammation devient chronique elle détruit les articulations synoviales et aboutit inévitablement à des problématiques arthrosiques ..
2) Les symptômes
Il existe plusieurs types d’arthrite et donc des symptômes très divers.
Les symptômes peuvent être légers ou sévères : douleurs passagères à douleurs chroniques, fatigue, mobilité réduite, humeur maussade, incapacité périodique ou permanente d’aller travailler, difficulté à trouver un sommeil réparateur.
Les raideurs s’installent généralement dans la nuit et se ressentent encore plus le matin au réveil ou au démarrage d’un effort.Une amélioration aux mouvements, après « dérouillage matinal ».
Dans le cas d’une arthrite infectieuse, le malade a de la fièvre avec frissons, ajoutée aux autres symptômes.
Les différentes formes d’arthrite ont leurs propres symptômes et leur propre évolution qui varient considérablement en fonction de la localisation et selon les individus.
L’arthrite peut aussi constituer un symptôme d’une autre maladie comme l’arthrite psoriasique qui reprend les mêmes symptômes chez le sujet atteint de psoriasis.
3) Les localisations, les différentes formes et les causes
L’arthrite peut atteindre une articulation ou plusieurs, et sa gravité est très variable.
Parmi les principales formes d’arthrite dont l’origine est connue ou pas, on trouve :
- La polyarthrite rhumatoïde , les petites articulations des mains, des doigts, des poignets, des orteils sont souvent les premières touchées puis l’inflammation peut atteindre d’autres zones, genoux, épaules, coudes, chevilles, hanches. La polyarthrite rhumatoïde peut également affecter le cou. Ce type d’arthrite est 2 à 3 fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. Bien que les scientifiques n’aient pas encore découvert sa cause, elle semble être d’origine auto-immune et influencée par l’hérédité. Des facteurs psychologiques sont parfois retrouvés dans 20 à 30% des cas, la PR arrive après un événement marquant tel un deuil, un divorce, une intervention chirurgicale…
- L’arthrite de l’hémophile, du fait d’hémarthroses répétées dans les articulations
- La spondylarthrite ankylosante, débute par des douleurs lombaires jusqu’aux fesses, irradiant vers les cuisses donnant l’impression d’une sciatique. L’arthrite de la colonne vertébrale frappe surtout les hommes où les vertèbres se soudent souvent les unes aux autres. La maladie peut causer une déformation importante menant à une invalidité complète. D’autres articulations peuvent être concernées comme les hanches ou les épaules. D’après les découvertes du Professeur Jean Dousset, l’origine est souvent héréditaire.
- La goutte, forme d’arthrite dans laquelle l’acide urique s’accumule dans l’organisme et plus particulièrement dans les articulations où il forme des cristaux responsables de l’inflammation. La crise de goutte ne touche en général qu’une articulation à la fois et se situe souvent au gros orteil (l’hallux), parfois à la main, au genou ou à la hanche. Son origine est métabolique.
- Le lupus, maladie auto-immune chronique dont l’arthrite est un des symptômes majeur.
- Les arthrites infectieuses : *L’arthrite septique à germes pyogènes (fabriquant du pus) due à l’invasion de germes microbiens dans l’articulation à partir d’une blessure au voisinage ou par transport de germes dans le sang lors d’une septicémie. *Gonococcique de plus en plus rare, survenant quelques semaines après l’inflammation de l’urètre (urétrite), se localisant le plus souvent dans les poignets et les pieds. D’origine vénérienne. *À pneumocoque et méningocoque suite à une infection du pathogène. Elle reste passagère. *À streptocoque et staphylocoque suite à une contamination cutanée. Ex : blessure, furoncle.. *L’arthrite de la syphilis, sa gravité varie selon la période où elle apparaît après contamination par la syphilis. La phase secondaire environ 1 mois et la phase tertiaire environ 2 ans. *De la Brucellose localisée à la colonne vertébrale, aux articulations sacro-iliaques. *Tuberculeuse qui atteint en général les sujets jeunes. *Arthrite juvénile, forme rare frappant des enfants ou des adolescents. La liste n’est pas exhaustive, d’autres maladies inflammatoires peuvent être considérées en tant qu’arthrite.
4) Examens et diagnostic
Il s’appuie sur l’interrogatoire du patient, de ses symptômes (durée, intensité de la douleur, gonflements…), des analyses sanguines qui montrent souvent la présence d’anticorps caractéristiques ou de marqueurs de l’inflammation (CRP, vitesse de sédimentation, électrophorèse et immuno-électrophorèse, recherche d’acide urique).
Des analyses d’urine (contrôle du taux d’acide urique) pour vérifier le PH qui doit se situerentre 7et7,5 . Quand le PH urinaire est inférieur à cette fourchette c’est le signe que le terrain du sujet est acide et propice à l’inflammation.
Un examen du liquide articulaire est pratiqué pour appuyer le diagnostic d’une polyarthrite rhumatoïde.
Les radiographies, peu utiles au début de la maladie mais permettent d’en suivre l’évolution.
La scintigraphie qui nécessite l’injection en intraveineuse d’un liquide permettant de localiser des lésions ou inflammations.
L’IRM donne des images par tranches et comporte des informations physiques et chimiques sur les tendons et ligaments. Il permet la localisation des lésions infectieuses ou tumorales des os ainsi que des lésions du ménisque avec atteintes musculo-tendineuse.
Une ponction visant à extraire le liquide de l’articulation :
- Dans le cas d’une arthrite traumatique, il s’agira principalement de sang
- En cas d’infection, le liquide ponctionné sera plutôt trouble à purulent
- Dans les affections rhumatismales, le liquide sera jaunâtre transparent
Ce liquide sera analysé pour une recherche de globules blancs et de cristaux d’acide urique, puis mis en culture afin de détecter une éventuelle contamination.
5) Les solutions allopathiques
Les anti-TNF et les anti-inflammatoires stéroïdiens soulagent les symptômes notamment la douleur en cas de spondylarthrite ou polyarthrite rhumatoïde. Ils préviennent également la perte osseuse liée a cette maladie.( département de rhumatologie de l’hôpital Cochin de Paris et de l’hôpital Bicêtre).
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène, le naproxène et l’AAS sont couramment utilisés.
Les corticoïdes, médicaments les plus puissants pour réduire l’inflammation dans l’organisme. Ils sont utilisés dans toute situation inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde et les autres maladies du tissu conjonctif, administrés par injection, par voie orale ou directement appliqué sur la zone enflammée.
Le diclofénac gel en application locale, est un AINS topique qui soulage la douleur.
Les antibiotiques pour les arthrites septiques et l’allopurinol pour la goutte.
D’autres médicaments sont utilisés pour traiter les différentes formes d’arthrite, mais aucun d’entre eux ne trouve un usage universel.
Les anti-rhumatismaux tels le sel d’or, la pénicillamine ou la chloroquine peuvent être administrés dans les formes sévères mais comportent tous des risques particuliers et nécessitent une surveillance très régulière du malade.
Les immunosuppresseurs sont employés en vue de diminuer ou de supprimer la réponse immunitaire si les autres traitements ont échoué.
Des infiltrations intra-articulaire peuvent être pratiquées à base d’anesthésique local mélangé ou pas au corticoïde.
L’état des articulations, lorsqu’elles sont très douloureuses, instables, déformées ou détruites, peut aboutir à son remplacement par une prothèse (arthroplastie) ou beaucoup plus rarement par une fusion chirurgicale des os de l’articulation (arthrodèse).
6) Solutions naturelles
– Bourgeons Peuplier noir (Populus Nigra) draineur articulaire, anti-inflammatoire, anti-rhumatismale, possède des actions physiologiques sur les articulations, la sphère urinaire et l’acidose
– Bourgeons de Frêne (Fraxinus Excelsior) antalgique, anti-arthritique, anti rhumatismal, anti-inflammatoire,, il possède des actions physiologiques sur les terrains en acidose et la sphère articulaire. – Bourgeons de Bouleau (Betula Verrucosa) diurétique, anti-inflammatoire chronique, anti rhumatismal : arthrite, arthrose, ostéoporose, polyarthrite chronique évolutive, goutte, tendinites, crampes, contractures musculaires, régénérant des ostéoblastes, reminéralisant.
– Bourgeons de Genévrier (Juniperus Communis) diurétique et drainant, rhumatisme, crise de goutte, polyarthrite chronique évolutive, tendinite
– Bourgeons d’Aulne (Alnus Glutinosa) inflammations aiguës et chroniques, arthrite, ostéoporose, rhumatisme articulaire
– Bourgeons de Vigne Vierge (Ampelopsis Weitchii) stimule le cartilage, protège les ligaments, arthrite inflammatoire déformante surtout des petites articulations, spondylarthrite ankylosante
– Bourgeons de Cassis (Ribes Nigrum) diurétique, anti-inflammatoire, arthrite, ostéoporose, arthrose, consolide les fractures, souplesse des ligaments et des tendons. – Bourgeons de Vigne (Vitis Vinifera) inflammation aiguë et chronique, stimule les ostéophytes, limite les déformations articulaires, apaise l’arthrose des grandes et petites articulations.
– Le Chardon Roland (Eryngium Campestre), racines utilisées. Il soulage les rhumatismes et l’arthrite, élimine les boues et les calculs rénaux. Action diurétique, cholagogue, cholérétique. – La Gaulthérie (Galthéria Procumbens) action anti-inflammatoire, calme les douleurs musculaires et articulaires et les inflammations comme les tendinites, torticolis, arthrose, sciatiques, polyarthrites, entorses, lumbagos, courbatures et crampes.
– Le Curcuma (Curcuma Longa) aide à protéger les articulations, il contient de nombreux antioxydants. Le Curcuma est riche en manganèse qui agit comme cofacteur de plusieurs enzymes et participe à la prévention des dommages causés par les radicaux libres. Pour une bonne assimilation il doit être associé à un corps gras, l’ajout de poivre (Pipérine) accroît le potentiel thérapeutique de la curcumine qui contrôle la réponse inflammatoire de l’organisme. 1,5g à 3g de rhizome séché en poudre/jour
A hautes doses, le Curcuma est contre-indiqué en cas de calculs biliaires, maladies du foie, d’ulcères d’estomac ou d’opérations chirurgicales proches
– Le Gingembre (Zingiber Officinale) est étudié depuis une vingtaine d’années par les scientifiques qui ont confirmés le pouvoir anti-inflammatoire de ses composés. Efficace contre la douleur, il réduit la fréquence des poussées responsables de la destruction du cartilage. Une quarantaine de composés antioxydants ont été découverts dans le Gingembre. Il est aussi riche en cuivre et en manganèse qui contribuent à la lutte contre les radicaux libres. 1 à 2g de rhizome de Gingembre en poudre ou 10g de Gingembre frais/jour
Le Gingembre est déconseillé en cas d’obstruction des voies biliaires (Vidal)
Le Gingembre et le Curcuma ont un double rôle intéressant dans l’arthrose/l’arthrite, ils luttent contre les processus inflammatoires dans l’organisme et agissent comme de puissants antioxydants.
– La Scrofulaire (Scrophularia nodosa) anti-inflammatoire majeur par son action anti-COX2 et de suppression de la synthèse des prostaglandines, elle peut être utilisée à la place del’Harpagophytum qui a les mêmes contre-indications : ne pas utiliser en cas d’ulcère, de grossesse ou d’insuffisance cardiaque.
– La Boswellia ((Boswellia Serrata), propriétés anti-inflammatoires de sa résine. L’acide boswellique (AKBA) bloque la synthèse des leucotriènes qui sont des substances favorisant la réaction inflammatoire. Il améliore la circulation sanguine dans les articulations et les autre tissus touchés par l’inflammation. Au minimum 500Mg d’extrait de Boswellia Serrata/jour.
– Les oméga-3 issus d’huiles végétales de chia, lin, perilla, noix, caméline, pépins de courge, colza. 2 à 3 gramme/jour
Les oméga 3 ont une action anti-inflammatoire et participent à une bonne absorption du calcium. – L’extrait de moule à lèvres vertes, anti-inflammatoire puissant. – Cuivre/or/argent (Oligosol ou Granion) en cas de poussée inflammatoire, 1 ampoule ou 2 ml à jeun pendant 14 à 21 jours
Ces quelques suggestions ne sont que de possibles compléments naturels qui nécessitent une personnalisation pour définir ce que le corps a réellement besoin pour retrouver son équilibre. Chaque individu étant unique, un remède fonctionne pour les uns et pas pour les autres.!! Grâce à l’antenne de Lecher que j’utilise, une communication avec votre corps par résonnance permet de cibler les molécules efficaces. Contactez-moi pour une séance !